Atelier participatif – Représentation visuelle des vécus de la crise sanitaire.
Objectif de l’atelier :
L’objectif de l’atelier été d’amener les participants à représenter visuellement à l’aide de tous les outils graphiques possibles (Dessin, images, graphiques, vidéo, etc.) les ressentis des citoyens pendant la crise. Les réponses qualitatives collectées dans le questionnaire ont servi de support pour l’atelier.
Consignes :
« Sur la base des verbatims de l’enquête, vous essayerez de proposer une représentation des types de vécu de la crise sanitaire (avec éventuellement différents niveaux de gravité comme un échelle) que vous illustrerez par des exemples et des images”.
Les participants se sont organisés de sorte à avoir dans chaque groupe une personne qui se sent plus à l’aise avec la représentation graphique ou le dessin pour mettre en forme le rendu demandé. Les groupes étaient constitués de 5 à 6 personnes.
Résultats :
Groupe 1 : Le premier groupe a choisi de représenter la diversité des vécus et des ressentis exprimés lors du questionnaire sous forme d’échelle d’intensité. A partir des mots clés relevés dans les verbatims, ce groupe a identifié et classé les ressentis et les sentiments exprimés par ordre de d’intensité. Ainsi, ils ont conçu une échelle de ressenti sur le vécu de la crise sur laquelle on peut se positionner selon différents critères à savoir : le ressenti sur la communication des pouvoirs publics et des médias, le ressenti sur l’épidémie, le ressenti des mesures restrictives qui ont impacté la liberté des individus, le ressenti sur le vécu de la vaccination. Chaque échelle s’échelonne selon une intensité du ressenti selon 5 paliers allant de la neutralité ou l’acceptation à la dépression – l’angoisse / la dictature.
Vidéo de l’atelier :
Co-production des participants :
Pour rendre l’exercice plus léger et ludique, ce groupe a proposé que pour se positionner sur l’échelle, les citoyens pourront choisir un mème de chats illustrant leur ressenti.
Légende du baromètre:
Groupe 2 : Les participants du second groupe ont imaginé un outil de diagnostic qui prend en considération la diversité des ressentis exprimés à travers les verbatims, ainsi que les différents aspects de la crise sanitaire.
Ils ont conçu un jeu de cartes destiné aux institutions et autres acteurs principaux de la crise qui permet d’évaluer les réactions des personnes à la pandémie et aux décisions prises ainsi que de tester l’acceptabilité des décisions futures. Sur la base des verbatims, le groupe 2 a d’abord identifié les déclencheurs (triggers) de certaines réactions afin de mieux comprendre pourquoi elles les produisent. Dans ce sens, le groupe à créer 4 catégories de cartes.
- La première relative aux sentiments est inspirée des ressentis exprimés dans les verbatims (en bleu).
- La deuxième renvoie aux déclencheurs (médias, vaccin, …), (en rouge) .
- La troisième catégorie représente les différentes périodes de la pandémie (en vert).
- La quatrième catégorie est celle de l’intensité des émotions ressenties (en jaune).
Ce jeu de carte permet de sonder le ressenti des citoyens à différentes périodes de la pandémie et sur différents sujets sensibles (appelé ici Triggers). Ce jeu peut être utilisé de manière rétrospective (comprendre les ressenti /élément déclencheur / intensité du ressenti) ou prospective par exemple :”que penseriez-vous d’un troisième confinement ?”
Co-production des participants :
Groupe 3 :
Le 3e groupe, composé de cinq étudiantes, propose une représentation proportionnelle des verbatims exprimés lors de notre enquête.
Après avoir discuté des différents verbatims, les participants ont extrait cinq grandes thématiques dans lesquels se retrouvent les vécus exprimés par nos répondants au questionnaire.
Co-production des participants :
Les thèmes retenus sont : un désaccord avec le gouvernement et un sentiment d’incohérence, la privation des libertés – anxiogène – frustration, une bonne adaptation à la situation, la résignation, l’impact psychologique. Ce groupe a créé une infographie dans laquelle chacun pourra se situer. La taille des sphères représentent le poids des thèmes retrouvés dans les verbatims, la couleur représente l’intensité des vécus de la crise sanitaire.