Une communication des pouvoirs publics anxiogène et moralisatrice.
83% des participants ont une vision “critique” sur la communication des pouvoirs publics. En effet, 43% des répondants pensent qu’elle a été plutôt « anxiogène » et « moralisatrice » et 40% des participants, majoritairement jeunes âgés de moins de 27 ans, soulignent le manque de pédagogie permettant de comprendre les décisions prises.
Selon les participants, la communication a engendré « une inquiétude supplémentaire » chez eux et a généré un sentiment de « culpabilité » pour certains. Elle a également été perçue comme « infantilisante »:
Une communication indigne et moralisatrice, très peu empathique vis-à-vis de la population.
J’aurais préféré entendre que les pouvoirs publics et les scientifiques découvraient cette épidémie et donc qu’ils n’en connaissaient pas grand chose et faisaient leur possible pour la réguler plutôt que ce manque d’authenticité, la confusion totale, et les changement toutes les deux semaines sur le ton infantilisant de « c’est la vérité ».
Bienvenue mais insuffisamment pédagogique.
Verbatims participants
Toutefois, 8% des participants ne se prononcent pas sur la question. Chez les participants âgés de moins de 27 ans, 10% sont sans opinion, alors que chez les participants âgés de plus 27 ans, ils représentent 5%. En effet, l’évitement de la communication gouvernementale est une attitude qui ressort dans les vécus des participants.
Je tentais pendant le premier confinement de m’informer le moins possible et de considérer au minimum la communication des pouvoirs publics.
La communication était anxiogène, j’ai très vite arrêté de suivre les informations.
C’était insupportable, morbide et anxiogène. Donc je ne m’informais quasiment plus pour avoir la paix.”
Verbatims participants
Par ailleurs, dans une part moindre, 9% des répondants estiment qu’elle a été plutôt parfaitement adaptée pour informer la population. En effet, ces participants expriment une empathie envers les pouvoirs publics au vu de la difficulté de communiquer sur la crise :
Ils étaient dos au mur. Je les comprenais car ils faisaient du mieux qu’ils pouvaient.
Plutôt réussi quand on administre un pays.
Verbatims participants