Quand l’incohérence des mesures sanitaires les rend inapplicables.
Plus de la moitié (53%) des participants ont trouvé que les mesures sanitaires étaient “incohérentes” et par conséquent qu’elles n’étaient pas toujours facilement applicables.
Seuls 13% des participants ont pensé que les mesures sanitaires étaient “tout à fait adaptées” à la situation et 9% qu’elles n’ont pas été suffisamment fermes.
Je n’ai aucun mal à appliquer une mesure si cette dernière est réellement pertinente face au danger, mais dans le cas de cette crise sanitaire, les mesures prises par le gouvernement ont été profondément liberticide d’une part et d’autre part incroyablement stupides pour certaines, comme pour interdiction de prendre son café debout.
Verbatim participant
Les décisions semblaient absurdes ou infondées. En quoi un couvre-feu ou obliger les gens à rester assis au restaurant pourrait ralentir l’épidémie ? Je pense que les mesures n’étaient pas assez réfléchies et trop superficielles, et que cela ne donnait pas de motivation à le suivre.
Verbatim participan
L’incohérence des mesures sanitaires soulignée par les participants montrent que dans un un certain nombre de cas, elles étaient difficilement applicables dans le quotidien, voire qu’elles contraignaient les citoyens à les détourner de leur prescription initiale pour pouvoir les appliquer de façon cohérente en situation dans leur quotidien :
Le masque fait de la buée sur les lunettes et il m’arrive de le porter un peu plus bas.
Verbatim participant
A la fin de la pandémie, quand on avait encore besoin d’une attestation pour sortir, je disais que j’allais courir et finalement j’allais retrouver des amis.
Verbatim participant
Une analyse croisée avec les personnes ayant contracté le covid, montre que l’incohérence des mesures sanitaires a été vécue de manière nettement plus prononcée que les personnes n’ayant pas été malades. Ces dernières déclarent que les mesures n’ont pas été suffisamment fermes à 18%, alors que seulement 8 % des personnes ayant été malades pensent cela. Cela peut s’expliquer par l’impact des mesures sanitaires sur le vécu de la maladie qui a, pour certaines personnes, engendré une désorganisation et une gestion des “à côté” plus difficile que la maladie en elle-même.