Un manque de pédagogie dans la diffusion des données statistiques.
78% et 76% estiment respectivement que les données sur le taux de contamination et le taux d’hospitalisation ont été utiles. Plus de la moitié des participants (53%) déclarent que la communication des données sur le nombre de décès a été utile durant la crise sanitaire.
On note néanmoins un pourcentage plus important de personnes trouvant la communication des données sur le nombre de décès inutiles (36%) contrairement aux données communiquées sur le taux de contamination et d’hospitalisation (15%).
La majorité des participants considèrent comme étant utiles les données et statistiques communiquées aux publics car elles leur permettaient de comprendre les décisions imposées durant la crise sanitaire, et de se rendre compte de l’ampleur de l’épidémie et d’adapter son comportement en conséquence.
Les informations statistiques (pas uniquement du gouvernement mais aussi des centres de recherche) m’ont aidée à piloter mon comportement.
Les données servaient d’appui pour expliquer les décisions imposées.
Cela faisait comprendre aux personnes l’ampleur de l’épidémie.
Verbatims participants
Néanmoins, ces données relatives à la crise sanitaire ont eu un impact sur le vécu et le ressenti des répondants. Les sentiments d’angoisse, de peur, reviennent régulièrement dans les réponses des participants. Le vécu semble être le même quel que soit l’âge des participants.
Les données statistiques communiquées au public étaient effrayantes et angoissantes.
Toutes ses données se sont révélées assez vite anxiogènes.
Verbatims participants
Par ailleurs, près de la moitié des participants ont trouvé un manque de transparence et de pertinence dans la collecte et le traitement des données :
Les chiffres ont été à de nombreuses reprises manipulés. Cependant ils sont quand même restés un très bon indicateur pour comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvions. Je pense que ce n’est pas les chiffres le problème mais plutôt l’instrumentalisation qu’en ont fait beaucoup de médias.
Verbatim participant